April 22, 2010

Flashback

Flashback
Extract from Canada World Youth Electronic Bulletin - Citizen of the World - April 2010

Elise Renaud & Manuel Novio

"When she left for Canada tears fell." That is the description Elise Renaud's host family member Nanay Naning Fuentes-Trani, gave as the Canadian departed her remote village in the Philippines in 1981. "Some shouted, 'Will you come back?'"

Most CWY participants imagine themselves returning to their host communities but it's not that often that it happens. In this case, it did: 28 years later.

Elise Renaud and Manuel Novio (Manitoba- Philippines 1981) returned to Barangay Bato, a small village by the sea on Biliran Island. They went to this place that Elise describes as "probably the most beautiful place" she ever had seen to celebrate their host parent's 50th wedding anniversary.

Elise reconnected with her counterpart, Manuel Novio, now professor and former Dean of the College of Agriculture at the University of Rizal System, by searching for him on a university website where she thought he worked. She hadn't talked to him since their program ended and credits the internet for finding him. "In three days I found him. I didn't know miracles like that existed." Neither of the pair had returned to "Bato" since their program ended nor had they stayed in touch.

"Seeing Elise after 28 years and her looking for me is quite a dramatic happening in my life. I thought no one would bother to look for me after all those years, and then here is Elise calling me on my cell phone and saying that she will come to the Philippines once more trying to look for me" says Novio. "I thought she was joking!"

Elise admits she always wanted to plan a trip back, but had mixed feelings on going alone. "I would've been afraid to go back, without Manuel Novio. I would've been afraid not to be remembered. You don't know if the way you felt was as significant for the other people around you."

Irene Trani Bushnell was 11 years old when Elise arrived in the Philippines in 1981, to live with her family. They became fast friends: "Initially it was very difficult for me to understand why Elise at her age did not really know how to cook food by the fire or hand wash clothes like we did. Then I heard about the machines the Canadian households used. It was an eye opener!" Bushnell was responsible for sending out the 50th wedding anniversary invitations and, now living in Australia, tracked down Elise to invite her. To this day, Manuel has been their "Kuya Manny", their eldest brother, their model. "He is kind, good mannered, showing us good behavior" Irene said.

Welcomed warmly upon their arrival, Elise and Manuel, accompanied by his wife Amelia, fully participated in the anniversary celebration, doling out photos from their first visit, making speeches and even singing. Upon their departure, for the second time, they realized that the Bato community's philosophy was "when someone enters a family, they stay there and are really a part of the family forever". We knew we would keep in our heart forever the extended Trani family, this community and this beautiful place.

Now back in Montreal, Elise has not only kept in contact with the community of Biliran, renewed friendships with her counterpart as well as with many Pilipino ex-participants and their families, but has also teamed up with fellow alumni Zaida Padullo, Principal of Holy Spirit National High School in Quezon City, Philippines. Together they have started working with the Ayala Foundation to fund activities for youth with the goal of fostering empowerment and pride within their individual communities. "When I was over there, I realized that children in an unfortunate position can't go to museums to get to know the beauty of their own heritage". She believes there is an intrinsic value in building confidence and hopes that by helping others she can give back to the community, as much as the community gave to her.

Retour aux sources

Retour aux sources
Extrait du magazine électronique de Jeunesse Canada Monde - Citoyens du monde - Avril 2010

Retour aux sources : Elise Renaud et Manuel Novio

« Lorsqu’Elise est repartie, les larmes ont coulé. » C'est dans ces termes que Nanay Naning Fuentes-Trani, membre de la famille d'accueil d'Elise Renaud, décrit son départ, lorsqu'elle a quitté son petit village des Philippines en 1981. « Certains criaient, " Est-ce que tu reviendras ? " »

La plupart des participants de JCM s’imaginent qu'ils retourneront un jour ou l’autre dans leur communauté d'accueil, mais cela n’arrive que rarement. Dans ce cas-ci, c'est bel et bien arrivé… 28 ans plus tard.

Elise Renaud et Manuel Novio (Manitoba- Philippines 1981) sont retournés ensemble à Barangay Bato aux Philippines, un lieu qu’Elise décrit comme « probablement le plus beau » qu'elle ait jamais vu, afin de se joindre aux célébrations du 50e anniversaire de mariage des parents d’accueil de Manuel, les Trani.

"Elise a repris contact avec son homologue, Manuel Novio, aujourd’hui professeur et ancien recteur du College of Agriculture de l’université de Rizal System, en le cherchant sur le site web d'une université où elle pensait qu'il travaillait. Elle ne lui avait pas parlé depuis la fin de leur programme et donne le crédit à la communauté de l’Internet pour lui avoir permis de le retrouver. « Je l'ai trouvé en trois jours. Je ne savais pas que de tels miracles étaient possibles. » Ni Elise ni Manuel n'étaient retournés à Bato depuis 1981 et ils avaient perdu contact avec les gens de l’endroit.

Manuel était sous le choc. « Revoir Elise après plus de 28 ans et qu'elle m'ait recherché est déjà un grand événement dans ma vie. Je pensais que personne ne se donnerait la peine de me chercher après tout ce temps et puis voilà qu'Elise m'appelle sur mon cellulaire et me dit qu'elle retournera aux Philippines pour m'y trouver. Je croyais qu'elle plaisantait ! »

Elise avoue qu'elle a toujours eu envie de retourner là-bas, mais qu'elle n'était pas certaine d'avoir envie d'y aller seule. « J'avais du mal à m’imaginer y retourner sans Manuel Novio. J'aurais eu peur qu'on ne se souvienne plus de moi. On ne peut jamais savoir si ce que l'on ressentait était également partagé par les autres. »

Irene Trani Bushnell avait 11 ans quand Elise est arrivée aux Philippines en 1981, pour vivre dans sa famille pendant quelques mois. Elles se sont vite liées d'amitié : « J'avais beaucoup de mal, au début, à comprendre pourquoi à son âge, Elise ne savait pas vraiment cuisiner sur un feu de bois ou laver les vêtements à la main, comme nous le faisions. Et puis on m'a parlé des machines que les familles canadiennes utilisent. Ce fut une révélation ! » C’est Irene, qui vit maintenant en Australie, qui fut l’instigatrice de l’invitation de Manuel et Elise, en tant que membre éloignés de la famille, aux célébrations du 50e anniversaire de mariage de leurs parents d’accueil. C'est elle qui a retrouvé Elise. Manuel est quant à lui encore considéré comme leur « Kuya Manny », leur frère ainé adoptif, leur modèle. « Il est gentil, bien élevé et nous a montré les bonnes manières », explique Sophia Trani.

Accueillis chaleureusement à leur arrivée, Elise et Manuel, accompagné de son épouse Amélia, ont pleinement participé aux célébrations de l'anniversaire de mariage. Ils ont préparé un album de photos de leur première visite, ont fait des discours et ont même participé aux chants. Au moment de repartir pour la deuxième fois, ils ont réalisé que la philosophie de cette communauté d’accueil était la suivante : « Lorsqu'une personne entre dans une famille à Bato, elle y est accueillie et devient une partie intégrante de cette famille et ce, pour toujours. Nous savons que nous allons garder en nos cœurs pour toujours toute la famille Trani, la communauté et cet endroit merveilleux », a dit Elise.

De retour à Montréal, Elise a non seulement gardé contact avec la communauté de l’île de Biliran, renoué les liens avec son homologue et sa famille et avec d’autres participants philippins de son programme, elle s'est également associée avec une amie et ancienne participante Zaida Padullo, Directrice de la Holy Spirit National High School à Quezon, aux Philippines. Ensemble, elles ont commencé à travailler en collaboration avec la Fondation Ayala, afin de financer des activités pour les jeunes philippins dans l'espoir d'instiller un sentiment de fierté et d'autonomie dans leurs communautés. « Lorsque j'étais là-bas, je me suis rendue compte que les enfants des milieux défavorisés ne pouvaient pas se rendre dans des musées pour découvrir la beauté et l’importance de leur patrimoine ». Elle estime que le fait d'aider ces jeunes à prendre de l'assurance est d’une importance capitale et espère que grâce à ses quelques efforts elle pourra redonner, un peu, tout autant que ce que la communauté de Bato lui a apporté.

August 2, 2009

Passing away of President Aquino - Décès du Président Aquino

Former President Cory Aquino died at 3am August 1, 2009

I remember the immense pride I felt many years ago when I saw on the news this tiny women being able to do - very simply - what so many had fail to obtain ! and withouth any violence ! She made HISTORY by having masses of people courageously joined her in Manila to ask a dictator to step down. There were students on the streets with nuns and priests, you saw young family togheter with lolas, so many people. There where millions gathered in that park - yellow flags everywhere. I remember, on the pictures I saw, she had flowers in her hands. The tanks did not move, the army got surronded by pacific manifestants. No blood was sheed. A non-violent EDSA revolution (People Power) happend right before my eyes! She brought democraty back to the Philippines. She showed the world it was possible to build a new world. The Philippines showed the world a better new world could be built by the people !

Since then, Aquino has been a symbol to me (and to so many persons around the globe) that you can do almost anything.

In our life time, History will not remember a lot of people. There is Mandela, Gandhi and Aquino.... unfortunatly the list is not so long.

The Edsa revolution has been an inspiration in asia and also in estern europe. Many people link Aquino's actions to the Orange revolution. It has also been inspirational to the anti-mondialisation mouvement.

Life seams a little smaller withouth such a person.

I personnaly join my grieving to the people of the Philippines

Paalam na Mme Aquino

July 13, 2009

Helping students from Quezon to go visit the "Gold of our Ancestors" exhibit at the Ayala Museum

To those who are willing or able to contribute to the realization of the project to send underprivileged students of a Quezon school in Metro Manila (see earlier posts) to a field trip to the Ayala Museum to discover the richness of their own heritage and have the chance of an empowering and inspiring experience... see the post on the Ayala Museum - Gold of our ancestors.

If you are interested in contributing financially to this initiative, please write a comment on the blog with your e-mail and I will contact you. I will delete your message right after. Your contributions will be sent to the Ayala Foundation to make this project happen.
Salamat po! to all
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Visite de l'exposition "L'or de nos ancêtres" au Musée Ayala pour des étudiants de Quezon

Pour ceux qui seraient intéressés de contribuer à la réalisation du projet qui consiste à envoyer des étudiants défavorisés d'une école de Quezon de la région métropolitaine de Manille au musée Ayala pour visiter l'exposition "L'or de nos ancêtres", dans le but de découvrir la richesse de leur patrimoine, j'aimerais vous offrir la possibilité de contribuer financièrement à cette initiative. Si ça vous intéresse, écrivez-moi un commentaire sur le blog avec votre adresse courriel et je vous contacterai. J'y supprimerai ensuite votre message pour garder votre courriel confidentiel. Vos contributions seront transmises entièrement à la Fondation Ayala.

Salamat po! à tous.



July 12, 2009

Returned home - Retour au bercail

I came back to Montreal last week end after a few days spent in Tokyo, Japan. It took me about 6 hours from Manila to Tokyo, and around 30 hours to come home (with a small stop at Chicago where I almost missed my plane as I was too sleepy...).

I still have so much to say about the Philippines ! I have so much still to learn about this country ! I am glad I had the opportunity to see Bato again, the Trani family, Biliran's people and the place.
Bato and it's people will always be in my heart!

I am fortunate I had the chance to see my old friends again and to build new dreams that I hope I will be able to accomplish. I miss them already even if I have a roaming cellular phone that enables cheap texto (for my Philipino friends it's 3pesos per texto as of for me it is 60 pesos or 1.50 cdn $).

I will probably write a few other posts on this blog (concerning Quezon school, Bohol, figuring out how to help find a husband for some Philipina friends - please help me out on this one as I have no clue what soever how to do this!) and then I will transfer everything on a website as there will no need in the near future for me to have such a blog.

I will devote some time to help materialise, with the Ayala Fondation, free museum activities for Zaida's 5 000 students in Quezon - an empowerment activity of letting the children know and be pround of their philipino heritage that I hope will transform them as the visit of the
Gold of our ancestor's exhibition did on me (Ayala Museum, Makati, Manila).

I hope I can go back soon to the Philippines!


Retour au bercail
Je suis de retour à Montréal depuis le week end dernier après avoir passé quelques jours à Tokyo, Japon. Le trajet Manila-Tokyo a duré 6 heures et pour me rendre à Montréal, ça a pris 30 heures (avec une escale à Chicago... oèu j'ai presque raté mon avion... je dormais presque!).

J'aurais tellement de choses à dire au sujet des Philippines, tellement de choses à y apprendre. Je suis vraiment contente d'avoir eu la chance de revoir Bato, la famille Trani, les gens de Biliran et l'endroit. Bato et ses habitants sernt pour toujours dans mon coeur!

Je suis très reconnaissante d'avoir revu mes vieux copains and d'avoir pu pouvoir construire de nouveaux rêves avec eux. J'espère être capable de les matérialiser!

Mes chums me manquent malgré que je me sois dotée d'un cellulaire avec fonction de roaming international... qui permet de faire des échanges de texto à prix raisonnable pour eux (3 pesos per texto pour eux et 60 pesos pour moi ou 1.50 cdn$).

Je vais encore écrire quelques posts sur ce blog (sur l'école de Quezon, l'ïle de Bohol, trouver une façon d'aider mes copines Philipina a trouver un mari - SoS sur ce point - je n,ai vraiment pas idée comment m,y prendre !) et après, je transfèrai le tout sur un site internet puisqu'il n'y aura pas de raison pour moi de maintenir un blogue de voyage pour quelque temps.

Je vais donner de mon temps avec la Fondation Ayala pour faire en sorte que le projet d'organiser des visites gratuites de musée pour les 5 000 enfants de l'école de Zaida à Quezon portant sur l'héritage et le patrimoine philippin se matérialise . J'espère qu'ils en sortiront transformés comme je le fus lors de ma visitie de l'exposition -
Gold of our ancestors du Musée Ayala a Makati-Manila.

J'espère juste pouvoir retourner bientôt aux Philippines.

July 8, 2009

Golden South Sea Pearls - Perles dorées des mers du sud

Une journée mémorable, comme si on se rend à l'évidence - j'aime cet endroit, j'aime les gens d'ici, je m'y sens bien. I surrender ! Mahal po kita Phillipines.

Je suis à Manila, j'ai rendez-vous pour aller chercher une autre folie, comme un pacte éternel entre ce pays et moi. Un lien indéfectible. Je m'en vais chercher un collier de perle dorées des mers du sud, dont j'ai sélectionné les perles individuellement. Non pas un collier de perles parfaites et rondes, ce genre de collier n'est pas pour moi... Mais un collier des Phillipines, de ces perles dorées comme il n'en existe nulle part ailleurs. Surtout des perles Keishi, le résultat d'une lutte entre l'intervention de l'homme (la tentative d'implanter artificiellement une base de perle dans une huître) et les forces de la nature (l'huître qui se révolte, rejette ce qu'on exige d'elle - la production d'une perle ronde et parfaite de bonne taille - et qui en définitive produit sa propre perle de nacre pur à sa façon - une véritable destruction créatrice). Une perle différente, avec ses propres formes et sa beauté unique - une perle keishi. Habituellement on rejette ce type de perle puisqu'imparfaites. A mes yeux elles sont magnifiques.

Ce sont ces perles qui troneront autour de mon cou - à jamais. Un collier préparé juste pour moi par des gens aimables avec qui j'ai eu énormément de plaisir à matérialiser un tel objet, des gens qui m'ont permis d'inventer une telle parure; les gens de JewelMer.


Golden South Sea Pearls
This is a memorable day for me ! I had to admit it - I love this country, I love these people and I feel great in these grounds. I surrender ! Mahal po kita Philippines !

Now in Manila, I am going to pick up another of my absolutely crazy buy ! it will be an unalterable bound between me and this country - a neckless - not any neckless... a neckless made of south sea golden pearls, selected by me individually. Not these perfect pearl neckless of big round pearls, these are not for me... This is my Filipino neckless ! as these golden pearls cannot be found nowhere else and these are keishi pearls !!! - the result of a battle between human intervention (artificial implantation of a pearl nucleus indide the oyster) and the force of nature (the oyster revolts and reject what it is asked to do - the production of a perfect round shaped pearl of a important size - and in doing so end's up producing a pure nacre beauty - a keishi pearl, different, unperfect, with it's own shape, a real creative destruction. Usually we reject these pearls, because unperfect - to me they are real beautiful. These are the one I requested. These will be the ones on my neck, forever!

This is a neckless prepared just for me, by the Jewelmer team made out of Philipina (speaking perfect French). A very nice team, so nice of them to let me "invent" such a neckless.




Veste en abaca - Designer abaca vest

Ce matin, je suis allée pour mon dernier essayage à la Boutique Pierre Angeli de Cebu. J'y ai rencontré la femme du maire Cebu (dame Margot V. Osmeña, épouse de l'honorable maire Tomas R. Osmeña). J'imagine qu'elle était là pour qu'on lui confectionne des robes de soirées. Philip me l'a présentée. Elle m'a dit avoir entendue parler de moi (et de ce blogue) et tenait à me remercier personnellement d'apprécier les Philippines et ses spécificités. Que l'on oublie trop souvent d'apprécier les choses près de nous.

Elle a examiné la veste en abaca et approuvé le résultat final!!!
Ce fut une expérience extraordinaire de voir à l'oeuvre un artisan de la Haute couture des Philippines!!!

Un grand merci!!




Designer abaca vest
This morning I went for my last fitting at Boutique Pierre Angeli in Cebu. I met the wife of the mayor of Cebu (first lady Margot V. Osmeña, wife of Hon. Mayor Tomas R. Osmeña). I guess she was there to have some evening dresses made. Philip presented me to her. She said she had heard about me (and this blog) and wanted to thank me personally for my appreciation of the Philippines and its specificities. That too often we forget to appreciate things around us.

She examined my abaca jacket and approved the end result!

It was an amazing experience to see the work of a haute couture craftsman from the Philippines!
A big thank you! Salamat po !