June 4, 2009

The large Trani family of Baranguay Bato

I realize that this topic could be a little confusing. It's often the case with a large family. A long time ago, a man came to Biliran. He was the first Trani. He had a many children, I'm not sure how many, and he left them each with some land. They all lived in and around Bato Biliran. A lot of my pictures of Biliran (terraces of Biliran, sceneries, etc.) were taken on someone's Trani land. Do not ask me if it is an uncle's land, a son's land, a daughter's land. I don't know. I would not be able to remember which.

One of the first Trani children was my foster dad in 1981 -
Tatay Trani. He also had many children, a total of 12! All of them were of adult age by the time I came to Bato in 1981, so I lived alone with Nanay and Tatay. Aunts and uncles would come to visit us often. Most of the children lived at the time in Naval or Tacloban. When they came, it was like Christmas! The house would resonate with joy and become alive and bright. This was possible without electricity. It just required the presence of loved ones.

Nanay has taught me a lot of things. I realize today her generosity. She taught me simple things of the Bato life; how to clean clothes, how to prepare fish, how to prepare a fire for cooking with coconut shelves, how to prepare calamensi juice lemonade, and so many other things.


Tatay brought me to the sea in a banka (a small boat). When I would put my hand in water, there were illuminated planktons in the wake of the boat. He brought me to the rice field. When planting rice, we sang a "working song" to rhythm the speed and gesture of the work. We used a carabao (a local cow) to do a lot of the work. He had a huge working knife made especially for me with my name engraved on the blade; I used it in the orchard. It is very slippery inside a rice pad, so it could have been dangerous to handle this knife, but he trusted me. Let me tell you that growing rice is a hard job. I think Tatay was less strict with me than with his own daughters. I was allowed to do a lot of things that I'm not sure he would have let them do, such as wearing pants and swimming in the ocean in full sun. People here do not want to get darker skin, while it is a sign of beauty for us. I believe he understood and respected those differences. Coming back here made all those memories come back alive.

During my recent stay in Bato, I stayed with one of the 12 Trani children:
Lolo and Lola Trani. Here are their children:
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Charing and her husband Boy: she was the principal of a school in Biliran; Boy is the one who made me taste my first ripe lanka!!!
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Flor: she is a social worker responsible for the social infrastructure of the province. She has created a crisis center for abused girls. She taught me how to get pretty nails (!) and she was a great dance partner.
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Milli: she was in Naval at the time. Old pictures where taken from her place.
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Chita: she has an apple tree in her orchard! This is really exceptional in a tropical climate. Her husband was my companion in the kitchen, and in many other little "crimes".
- ... and there is also
Liling, Telly, and Junie.

They live in a tightly knit community. There are no meals without at least 10 to 15 persons around the table! They are surrounded by a lot of nieces and nephews. We went together everywhere in Biliran and Bato. We had a lot of fun together. What is especially touching to me is that they open their house, life, and heart to me! I am a little bit of a Trani family member now!

The oldest Trani son,
Manuel, was the foster parent of my partner Manuel Novio in 1981. So family relationships made me an aunt of Manuel! This feels weird. It was their 50th wedding anniversary that we all came to celebrate! The Manuel Trani family had 9 children. In 1981, our houses were side by side in Bato - right by the beach. From my house I would see the happy household of Manuel's Trani family bursting with so much life and people! Sometimes I would be a little jealous of Manuel living in all this laughter.

Manuel Trani's nine children are:
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Maning
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Marietta: she would escort Manuel and I all over the place in Bato. We would swim, talk, and laugh a lot.
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Jean
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Samuel
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Botit: he created a waray-waray dictionary especially for me
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Juliene
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Gracia
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Irene: she is the curious 12 years old girl in 1981, who wanted to learn everything about life
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Sofia: I believe she was following me from the moment I would wake up until the moment I would fall asleep. At the time she was around 3 years old.
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Gemma: the baby of the family

This family is so special to my heart! We lived together. They know me pretty well! And now I know them well too. My Bato memories are filled with their laughter.

My stay in Bato was shared (yes, yes equally!) between these two lovely Trani families.



La grande famille Trani de Baranguay Bato
Je réalise que ce sujet pourrait être un peu déroutant. C'est souvent le cas avec une grande famille. Il y a longtemps, un homme est venu à Biliran. Il était le premier Trani. Il a eu un grand nombre d'enfants, je ne suis pas certaine combien. Il leur a laissé à chacun une parcelle de terrain. Ils ont tous vécu dans et autour de Bato, à Biliran. Plusieurs de mes photos de Biliran (terrasses de Biliran, paysages, etc.) ont été prises sur les terres d'un des Trani. Ne me demandez pas s'il s'agit des terres d'un oncle, des terres d'un fils, ou des terres d'une fille. Je ne le sais pas. Je ne serais pas capable de me le rappeler.

Un des enfants Trani les plus vieux était mon père adoptif en 1981. C'était
Tatay Trani. Il a également eu de nombreux enfants, un total de 12! Tous étaient d'âge adulte au moment où je suis venu au Bato en 1981, j'ai donc vécu seul avec Nanay et Tatay. Oncles et tantes venaient nous rendre visite souvent. La plupart des enfants vivaient à l'époque à Naval ou à Tacloban. Lorsqu'ils venaient, c'était comme Noël! La maison résonnait de joie et elle devenait illuminée. Cela était possible même sans l'électricité. Cela nécessitait la présence d'êtres chers.

Nanay m'a appris beaucoup de choses. Je me rends compte aujourd'hui de sa générosité. Elle m'a appris des choses simples de la vie à Bato, la façon de nettoyer les vêtements, la façon de préparer le poisson, la façon de préparer un feu pour la cuisson avec des étagères de noix de coco, la façon de préparer jus de limonade de calamensi, et tant d'autres choses.

Tatay m'a emmené à la mer, dans un banka (un petit bateau). Quand je mettais ma main dans l'eau, cela provoquait le plancton à s'illuminer dans le sillage du bateau. Il m'a amené à la rizière. Lors de la plantation de riz, nous avons chanté une "chanson de travail" pour rythmer la vitesse et le geste de la manoeuvre. Nous avons utilisé un carabao (une vache) pour accomplir plusieurs travaux. Il a fait fabriquer un énorme couteau de travail spécialement pour moi, avec mon nom gravé sur la lame, et j'ai utilisé dans le verger. C'est très glissant dans les plantations de riz, de sorte qu'il aurait pu être dangereux pour moi d'utiliser ce couteau, mais il me faisait confiance. Permettez-moi de vous dire que la culture du riz est un dur travail. Je pense que Tatay a été moins sévère avec moi qu'avec ses propres filles.J'ai pu faire plusieurs choses que je ne suis pas certaine qu'il aurait laissé faire à ses propres filles, telles que porter des pantalons et de nager dans l'océan, en plein soleil. Les gens ici ne veulent pas d'une peau plus sombre, même si c'est un signe de beauté pour nous, occidentaux. Je crois qu'il comprenait et respectait les différences entre nos cultures. Mon retour ici à ranimer tous ces souvenirs.

Au cours de mon récent séjour à Bato, je suis resté avec l'un des 12 enfants Trani:
Lolo et Lola Trani. Voici leurs enfants:
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Charing, et son mari Boy: elle était directrice d'une école de Biliran; Boy est celui qui m'a fait goûter mon premier lanka mûr!
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Flor: elle est travailleuse sociale, chargée de l'infrastructure sociale de la province. Elle a créé un centre de crise pour les jeunes filles maltraitées. Elle m'a appris comment obtenir de jolis ongles (!) et elle a été une excellente partenaire de danse.
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Milli: elle était à Naval à l'époque. Plusieurs de mes photos de 1981 ont été prises chez elle.
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Chita: elle a un pommier dans son verger! C'est vraiment exceptionnel dans un climat tropical. Son mari a été mon compagnon dans la cuisine, et dans de nombreux autres petits "crimes".
- ... et il y a aussi
Liling, Telly et Junie.

Ils vivent dans une communauté tissée serrée. Il n'y a pas de repas sans qu'il n'y ait au moins 10 à 15 personnes autour de la table! Ils sont entourés de beaucoup de neveux et nièces. Nous sommes allés partout ensembles à Biliran Bato. Nous avons eu beaucoup de plaisir ensemble. Ce qui est particulièrement touchant pour moi, c'est qu'ils m'ont ouvert leur maison, leur vie et leur coeur! Je suis devenue quelque peu un membre de la famille Trani maintenant!

Le fils Trani le plus âgé,
Manuel Trani, a été le parent d'accueil de mon partenaire Manuel Novio en 1981. Ainsi, les relations familiales ont fait de moi une tante de Manuel Novio! Cela me fait sentir bizarre. C'est leur 50ième anniversaire de mariage que nous sommes tous venus fêter! Manuel Trani a eu 9 enfants. En 1981, nos maisons étaient côte à côte à Bato - directement sur la plage. De ma maison, je pouvais voir le bonheur de la famille de Manuel Trani qui grouillait de gens et respirait la joie! Parfois, j'étais un peu jalouse de Manuel qui habitait dans cette maison débordante de rires.

Les neuf enfants de
Manuel Trani sont:
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Maning
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Marietta: elle nous escortait, Manuel Novio et moi, partout à Bato. Ensemble, nous allions souvent nager, nous jasions beaucoup, et surtout nous avons beaucoup rigolé.
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Jean
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Samuel
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Botit: il a créé un dictionnaire waray waray juste pour moi.
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Juliene
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Gracia
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Irène: c'est la petite curieuse de 12 ans, en 1981, qui voulait tout apprendre sur la vie
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Sofia: je crois me souvenir qu'elle me suivait du moment où je me réveillais, jusqu'au moment où je m'endormais. À l'époque, elle avait environ 3 ans.
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Gemma: le bébé de la famille

Cette famille m'est très chère! Nous avons vécu ensemble. Ils me connaissent assez bien! Et maintenant, je les connais assez bien moi aussi. Mes souvenirs de Bato sont remplis de leurs rires.

Mon séjour à Bato a été partagé (oui, oui, de façon égale!) entre ces deux belles familles Trani.

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